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Interventions artistiques

1994

John Körmeling, Bloc noir

En août 1994, à minuit, l’édifice se détache du fond illuminé.

1994

Richard Long, A Walk in Normandy

Pendant trois jours, Richard Long a parcouru tous les chemins et les routes à l’intérieur d’un cercle imaginaire centré sur le Château de Magny. Une œuvre cartographique de cette marche a été publiée.

1991

Luc Deleu, Le Nombre d’or

En 1991 l’artiste-architecte belge Luc Deleu découvre le nombre d’or de la façade du château de Magny et en révèle l’existence à travers ses interventions sur les fenêtres.

1989-1991

Jean Le Gac, Le Gac Muséum

Pour se projeter vers la future destination du château, Le Gac propose d’exposer le château comme Le Gac Muséum.

 

Dès que je vous ai montré les photos du château vous avez dit, ce sera le Musée Le Gac.

Dans les années soixante-dix, des artistes européens dont je fais partie se sont posés plusieurs fois cette question du musée. Et on n’en finit plus de la poser. Je crois que c’est déjà une vieille histoire et qu’il faut maintenant chercher à s’en débarrasser.

Je n’espère pas vraiment avoir un musée quand je serai mort. Je préfère le construire mentalement de mon vivant. Dans ce sens j’ai réalisé une œuvre en 1975, intitulé Le musée évanoui.

Ce qui m’a tenté au moment où vous m’avez montré les photographies c’est que ce soit un château, un vrai château avec on ne sait pas combien de pièces, un château perdu en pleine nature.

Comment, quel chemin faut-il prendre pour y aller ? C’est intermédiaire comme dans le conte de la Belle au Bois dormant.

Un lieu, une princesse qui dort et un prince qui un jour vient la réveiller. Un sentier mène quelque part, les autres ne le voient pas.

(Martina Giezen, entretien avec Jean Le Gac, 1991).

1989

Ben Vautier, Regardez le ciel

Suite à l’abattage excessif d’arbres et de haies dans l’environnement du château de Magny, Ben Vautier invite à « regarder le ciel » plutôt que le désastre infligé à la nature.

1989

Ian Hamilton Finlay, 1789-1989

A l’origine cette œuvre a été conçue pour commémorer le bicentenaire de la Révolution française. Elle avait été commandée par le Ministère de la Culture en France, comme faisant partie d’une intervention plus globale, et était destinée à Versailles. A la suite d’une controverse, elle n’a pu être réalisée et a été offerte par Ian Hamilton Finlay au château de Magny.

A noter que les deux dates : 1789 et 1989, sont dans une typographie différente. L’une s’en réfère à la Révolution et l’autre à notre époque.